Peut-on tester un échangeur thermique ?

echangeur thermique

Comment vérifier l’intégrité d’un échangeur à chaleur ? Pour un professionnel qui, équipé de ce genre de machine, a des doutes quant à ses performances, la question est importante.

Echangeur de chaleur : est-il possible de le tester ?

Au fil des utilisations, un échangeur thermique, qu’il soit à plaques ou non, peut commencer à présenter des signes de faiblesses.

Le manque d’étanchéité peut être une cause possible, car ce type de machines comprend de nombreux joints qu’il convient de changer régulièrement. Considérés comme des consommables, ce sont eux qui assurent l’étanchéité lors du fonctionnement. Pourtant, les changements de température et donc l’alternance entre le chaud et le froid induisent un gonflement et une rétractation qui, au fil des mois, vont marquer la fin de vie du joint.

Les plaques, s’il s’agit d’un échangeur à plaques, doivent elles aussi être remplacées de manière sans doute moins régulière que les joints, mais tout dépend bien entendu de la cadence d’utilisation.

Afin de procéder à cette vérification, de nombreux professionnels du génie climatique recommandent d’utiliser un mélange gazeux qui se prête même pour les machines utilisées dans le secteur agroalimentaire.

Au contraire de l’hélium ; couramment utilisé mais qui peut produire des faux positifs, ou encore d’un liquide qui ne se diffuse pas aussi rapidement et moins précisément, le mélange gazeux se veut plus fiable pour détecter rapidement les fissures même de très petite taille.

Pourquoi s’assurer régulièrement du bon fonctionnement de son échangeur thermique ?

Les raisons pour lesquelles il est primordial de s’assurer d’avoir des échangeurs thermiques qui fonctionnent parfaitement sont plurielles.

Dans le secteur agroalimentaire, la présence de fissures peut laisser craindre une contamination. Cela signifie que le lait, le jus de fruit et autre préparation qui doit faire l’objet d’une montée en chaleur, pour tuer toutes les bactéries qui les rendent impropres à la consommation, devraient être jetés. Une perte considérable pour une entreprise.

Impossible, en cas de fuite, de continuer à faire fonctionner les machines : la perte de productivité est évidente.
Comprendre ; quand on démarre son activité ou que celle-ci se développe, entrainant une plus grande fréquence d’utilisation ; le cycle de vie d’un joint ou d’une plaque permet d’anticiper sur les commandes afin de pouvoir les remplacer au bon moment.

Le remplacement des joints et des plaques doit s’accompagner d’un entretien global de l’échangeur thermique, afin de nettoyer les différentes pièces.

Un encrassement peut faire peiner un moteur. Un moteur qui ne tourne pas à la bonne vitesse engendre une consommation énergétique plus importante et donc des factures qui le sont tout autant. D’autant que sans intervention, le moteur lui aussi, peut s’endommager et le coût de la réparation (s’il est réparable) sera bien entendu plus important que celui des joints ou des plaques.

C’est donc tout un processus qu’il s’agit de respecter pour être certain d’avoir des échangeurs thermiques en bon état de marche. Procéder à des vérifications de manière régulière permet de s’éviter bien des problèmes, de pouvoir continuer à fonctionner normalement et de réduire les coûts.